Iruya et Purmamarca

Alors que je suis dans un café pour me connecter à internet et remplir mon blog, je fais la rencontre de deux françaises. La fille, qui vit à Buenos Aires depuis deux mois, et la mère qui a mon âge et qui lui rend visite. Elles ont une voiture de location et se rendent au village d'Iruya le lendemain. Elles me proposent de me joindre à elles. C'est super. Non seulement d'y aller en voiture (2h30) au lieu d'en bus 3 à 4 h mais surtout pour la compagnie. Mélina, la fille m'a même apporté une sélection de son buffet petit déjeuner de son hôtel, en pensant à juste titre que je n'aurais pas pris de petit déj. Quelle attention ! Je suis très touchée
Le village n'a rien d'extraordinaire, mais le cadre environnant est magnifique. Nous avons dîner ensemble ce qui fut fort sympathique.
Le lendemain, je me suis rendue en bus dans un autre village : Purmamarca. Surprise en arrivant, il y avait la fête au village. Beaucoup de chants joyeux et de battement de tambourins. Après avoir profité de cette ambiance, j'ai été me balader aux alentours du village pour admirer les roches rouges et parfois d'autres couleurs.
La pluie m'a poussé à rentrer à Tilcara. En débarquant du bus, je vois deux français avec un blouson du Dakar qui semblent chercher quelque chose. Je leur propose mon aide, ils voulaient changer de l'argent pour faire le plein de leur véhicule. Cela tombait bien, j'avais justement demandé où l'on pouvait changer des dollars le matin même. Ils m'ont offert un verre de vin pendant qu'ils mangeaient une pizza avant de reprendre la route (c'est moi qui ne voulais pas manger) . Ils sont médecins sur le Dakar et partaient en avant poste pour l'étape du lendemain. Cette rencontre, certes brève, m'a fait grand plaisir et cela semblait réciproque. Gérard et Alex, merci. J'ai failli repartir avec eux pour la Bolivie.
Après leur départ, je m'apprêtais de nouveau à rentrer vers mon "chez moi" quand j'ai remarquer beaucoup de voitures au bout de la rue et de la musique. J'ai donc été voir. Il y avait un festival de gauchos. Je me trouvais dans un autre monde, totalement différent de ce matin. J'ai rapidement arrêté de regarder la capture des vaches au lasso car mon cœur ne supportait pas de les voir souffrir, pour regarder les tenues des personnes présentent. Hallucinant ! Le Far Ouest.
Le soir, après l'eau pluie, la température avoisinait les 15 degrés ce qui n'empêchait pas les jeunes argentins de faire la fête dans les rues et sur la place. Personnellement, ça a plutôt eu pour effet de me ramener dans mon lit ...